Présentation du cas :
Monsieur et Madame DUPONT sont mariés sous le régime de la communauté réduite aux acquêts. Ils sont tous deux âgés de 55 ans. Monsieur est salarié non-cadre, Madame est vétérinaire. Ils n’ont plus d’enfant à charge.
Salaire Monsieur : 30 000 €
Revenu de gérance Madame : 120 000 €
Revenu foncier net : 44 480 €
IR + PS : 44 497 € + 7 650 = 52 147 € (TMI 41%)
Leur patrimoine est composé des biens suivants :
Les objectifs du client
Les époux DUPONT sont à 10 ans de la retraite. Ils n’ont plus d’endettement et souhaitent se constituer des revenus complémentaires à terme. Ils détiennent un PERP ainsi qu’un contrat Madelin, deux outils dont la sortie s’effectue obligatoirement en rente, solution qui leur convient peu. De plus ils disposent d’une capacité d’épargne annuelle de 25 000 €. Ils nous interrogent sur les solutions à mettre en place.
La stratégie proposée
La loi PACTE du 22/05/2019 leur offre la possibilité de transférer leurs avoirs (PERP et Madelin) vers un PER dont les modalités de sortie sont à l’appréciation du titulaire du plan :
– sortie en rente viagère
– sortie en capital en une ou plusieurs fois
– panachage des deux solutions
Après avoir présenté les conséquences du transfert des capitaux vers un PER (notamment la perte du taux de rente garanti), nous suggérons d’augmenter les versements annuels dans la limite des plafonds. En effet, Madame dispose d’un plafond retraite minimal de 23 829 € (cotisations Madelin non prises en compte par mesure de simplification) et Monsieur de 4 113 €.
En considérant un rendement de 2% par an, les époux disposeront d’une somme globale de 489 206 € pour compléter leurs revenus à la retraite (dans 10 ans). Ils auront la possibilité d’effectuer des retraits ponctuels ou programmés en fonction de leurs besoins. A titre d’exemple, en cas de retraits partiels mensuels de 1 615 €, ils auront consommé leur capital au bout de 35 ans, soit à l’âge de 100 ans.
Vous êtes dans une situation semblable. N’hésitez pas à prendre contact avec notre cabinet.